«Spectacles privés» « sociaux financement» «simplicité volontaire» «passer au suivant» : Quel rapport?

En organisant un spectacle privé de «Jamil» vous lui permettez non seulement de gagner sa vie en faisant son métier d’auteur-commpositeur-interprète mais aussi de poursuivre ses activités de permaculteur et de transmettre gratuitement son savoir faire. Pour en savoir plus:

La permaculture est à la base un concept de maraichage biologique inventé par deux Australiens à la fin du siècle dernier et qui croit en popularité dans le monde entier, Cette méthode à l’origine comporte une longue liste de principes qui aujourd’hui varient d’un permaculteur à l’autre. Voici les trois grands principes qui ressortent toujours de ce concept et qui reflètent bien ce qu’a été la vie de Jamil jusqu’à présent:

  1. Prendre soin de sa famille, ses proches, son entourage
  2. Prendre soin de toute vie et protéger la vie dans le sol
  3. Redistribuer ses surplus de manière équitable.

Vous constaterez que ces points ne sont pas forcément relatifs à l’agriculture. C’est pourquoi aujourd’hui on retrouve des modèles permacoles dans tous les domaines. même dans le domaine des affaires! La permaculture est un mode de vie.

Désoeuvré et sans revenus lors de la crise de la COVID, Jamil qui est un hyperactif, c’est plongé dans la permaculture. Propriétaire d’une fermette de 58 000 pied carré ( 2hectares et demi ) dans le sud de la Montérégie, il a rapidement aménagé le terrain en immense potager et fait construire une serre froide en puisant les fonds dans sa marge de crédit hypothécaire…

Les artistes de la chanson dans les années 2010, avait déjà perdu jusqu’à 80% de leur revenus en raison de la chute des ventes de disques. Avec la pandémie, presque tous se sont retrouvés sans revenus. Jamil a donc décidé d’apprendre à subvenir à ses besoins élémentaires par lui même. En tentant d’atteindre l’autonomie alimentaire. On peu parler aujourd’hui de «Sobriété heureuse».

2023, sortie de la pandémie, sera une année de grand virage pour l’artiste.

Suite à ces 4 années de vaches maigres et à l’augmentation des taux d’intérêts, Jamil se voit contraint de mettre en vente sa fermette et de s’installer en toute simplicité sur une terre de 4 hectares qui lui a été louée gratuitement pour une période de 10 ans par un client charmé par son expertise de permaculteur. 

Parlant d’expertise, Jamil n’est pas un expert de la permaculture. Tout comme en musique, plus on en sait, plus l’horizon recul ! Par contre il en sait assez pour se faire un devoir, en toute humilité, de guider les visiteurs, de tous âges, gratuitement à travers ses jardins et expliquer son travail, partager ses expériences, ses réussites comme ses échecs. D’ailleurs, si vous faites le détour, il vous offrira probablement un thé à la menthe. Jamil a assurément le pouce vert! Et l’âme aussi.

Sur cette nouvelle terre à apprivoiser, Jamil vivra avec le strict minimum, pendant 6 mois de l’année. Il prévoit y concevoir des lopins de jardins qui seront mis a disposition gratuitement aux écoles et aux personnes âgées. Jamil leur fera profiter de son savoir faire. Son objectif est de convaincre, en vulgarisant le maraichage, que nous sommes tous capables de produire une partie de notre nourriture et que celle-ci serait 35 fois plus nutritive que la nourriture conventionnelle. Cette utopie aurait un impact majeur sur notre écologie. C’est la goutte d’eau du Colibri pour combattre le feu de forêt, comme le veut la légende amérindienne, Jamil fait sa part.

Les revenus de ses spectacles de salon pourraient lui permettre de subvenir à ses besoins à l’année, ce qui n’est pas encore le cas, et lui permettre aussi de transmettre ses connaissances ( ces savoirs perdus) au plus grand nombre. C’est aussi par la même occasion une façon de prôner la décroissance et de prouver par l’exemple que le bonheur n’a besoin d’aucun superflu. Jamil serait-il un activiste vert ? Oui, assurément.

Pendant les mois d’hiver et les entre saisons, Jamil prévoit  rendre visite, pour apprendre et partager, à des jardiniers de toutes sortes, dans toutes les communautés. Que se soit chez les Italiens, les portugais, les espagnols de Montréal, aguerris en agriculture urbaine. Aussi chez les premières nations, pour la cueillette en forêt, ou encore au Maroc ( son pays d’origine, où il a la chance de pouvoir séjourner sans frais ) pour développer les techniques de paillage pour combattre la sécheresse.

«Spectacles privés» « sociaux financement» «simplicité volontaire» ?

Dans tous les cas on peut appeler ça «passer au suivant».